Analyse du marché immobilier belge au premier semestre 2024

22-07-2024

Baisse générale des ventes

Le marché immobilier belge ralentit en 2024, avec une baisse des ventes de 3,9 % par rapport à 2023. Cette tendance continue après une chute de 15,2 % en 2023. La Flandre, qui représente la plus grande part du marché, a enregistré une baisse de 4,2 %, suivie de la Wallonie avec 4,0 % et Bruxelles avec une baisse plus modérée de 1,5 %.

Évolution des prix de l’immobilier

Les prix de l’immobilier sont globalement stables mais diminuent après ajustement pour l’inflation. Le prix moyen d’une maison en Belgique était de 325.204 € au premier semestre 2024, une augmentation de 0,8 % par rapport à 2023. Cependant, après inflation, cela représente une baisse réelle de 1,7 %. Les appartements ont suivi une tendance similaire avec un prix moyen de 266.941 €, une hausse de 0,8 % mais une baisse réelle de 1,7 %.

Variations régionales et provinciales

Les tendances varient selon les régions et les provinces. En Wallonie et à Bruxelles, les prix des maisons ont diminué respectivement de 1,8 % et 1,5 %, tandis que la Flandre a vu une légère hausse de 1,1 %. Les provinces wallonnes ont toutes enregistré une baisse des ventes, avec des diminutions marquées dans le Luxembourg (-5,7 %), le Brabant Wallon (-5,5 %) et le Hainaut (-5,0 %). Liège a une baisse plus modérée de 2,1 %.

Marché des appartements

Le marché des appartements montre des disparités. En Wallonie, les prix des appartements ont globalement diminué, sauf dans le Hainaut qui a vu une hausse de 3,1 %. Namur a enregistré la plus forte baisse de 7,1 %, suivie par le Brabant Wallon (-3,3 %) et le Luxembourg (-0,7 %). À Bruxelles, les prix des appartements neufs ont augmenté de 7,3 %, tandis que les appartements existants ont connu une hausse de 1,9 %.

Impact de l’inflation et des taux d’intérêt

L’inflation et les taux d’intérêt élevés continuent d’affecter le marché immobilier belge. La hausse des coûts des matériaux et des taux d’intérêt réduit l’activité immobilière, les acheteurs faisant face à des coûts de financement plus élevés, ce qui freine leur capacité d’achat.

Profil des acheteurs

Le profil des acheteurs montre une légère augmentation des jeunes acheteurs (30 ans ou moins), passant de 27,1 % au premier trimestre à 29,6 % au deuxième trimestre 2024. Cette tendance est notable en Flandre avec 30,9 % de jeunes acheteurs, contre 21,6 % à Bruxelles et 29,1 % en Wallonie.

Perspectives pour le marché immobilier

Malgré un début d’année 2024 difficile, des signes de reprise apparaissent. Selon la notaire Sophie Maquet, une amélioration pourrait se dessiner en 2025, notamment en Wallonie avec la baisse prévue des droits d’enregistrement pour les primo-acquéreurs, stimulant ainsi le marché et augmentant les transactions.

Conclusion

Le marché immobilier belge traverse une période de stabilisation après plusieurs années de forte croissance des prix. Les ajustements montrent une baisse des prix en termes réels, offrant des opportunités aux acheteurs. Les jeunes acheteurs jouent un rôle croissant sur le marché, et les ajustements fiscaux prévus pourraient stimuler davantage l’activité à l’avenir.

Malgré le ralentissement général, l’agence Latour & Petit continue d’enregistrer de bonnes performances grâce à son expertise locale, sa stratégie de marketing ciblée et sa capacité d’adaptation rapide aux évolutions du marché. Bien que le baromètre des notaires indique un ralentissement, notre expérience montre une dynamique positive et une confiance continue de nos clients.

Découvrez les chiffres sous forme de graphiques réalisés par le baromètre des notaires en cliquant sur ce lien.